Il était une fois, la Tech
Tale. n (story) : conte, récit. nm
Bienvenue chez "Tales from the Tech".
Un titre en forme de référence assez nette aux Contes de la Crypte, mais aussi aux licornes, celles tout droit sorties des contes de fées que nous raconte la startup nation.
Revenons à la base de tout. Qu'est-ce qu'un conte (a tale, en anglais) ? Un conte, c'est un type de littérature où interviennent des éléments surnaturels, des opérations magiques, des événements miraculeux propres à enchanter (pour les contes de fées) ou effrayer (comme dans les Contes de la Crypte, donc). Des événements généralement empruntés à un folklore existant.
En prenant un peu de recul, on peut voir comme la tech dispose de son propre folklore. Un folklore constitué de ces fameuses licornes dont on doute toujours un peu de l'existence, d'opérations financières un brin magiques, et de produits aux capacités surnaturelles – « fake it until you make it ». Un folklore dont les héros sont des princes charmants se serrant bien les coudes ; laissant peu de place aux princesses.
Car il y a les Contes avec un N, et puis il y a les Comtes avec un M. Les Ducs, les Barons de la Tech. Les nouveaux grands du monde, les tech bros plus riches et puissants que les dirigeants pour qui nous votons, et qui décident de l'avenir de l'humanité depuis leurs fusées ou leurs bunkers. J'exagère à peine.
Que trouverez-vous dans cette newsletter ?
Je vous y proposerai une fois par mois de démystifier l'industrie de la tech et du numérique. Je pense en effet que trop souvent ce monde, comme celui de la finance avant lui, tente de se draper derrière des mots compliqués et des discours creux (« make the world a better place », se moquait ainsi la série « Silicon Valley ») pour cacher ses limites, ses errances, et parfois ses réelles intentions.
Elle proposera dix à quinze minutes de contenu écrit chaque mois, qui suivra l'actualité de la tech avec un peu de distance, le temps de bien digérer, sourcer, croiser l'information. Ce n'est pas avec moi que vous apprendrez des "breaking news", très clairement. Je vais plutôt tenter d'apporter un éclairage différent, tant que faire se peut.
Un programme somme toute ambitieux.
Qui est donc le conteur ?
Qui suis-je pour proposer cela ? Thomas Beaufils, 35 ans, français installé en Italie. Gamin, je voulais devenir développeur de jeux vidéo. Et puis, étant nul en maths, on m'en a dissuadé. J'ai un peu insisté. Mais, en seconde, mon prof de Sciences de l'Ingénieur estima que j'étais visiblement porteur d'une quelconque malédiction informatique : deux PC du lycée crashèrent en effet définitivement une fois mes mains posées sur le clavier. Il fallait me rendre à l'évidence. Il faut croire cependant que je n'avais pas dit mon dernier mot.
Communicant de formation, j'ai finalement eu le bonheur de réaliser mon rêve d'enfance en rejoignant l'industrie du jeu vidéo et Ubisoft pour mon premier job, il y a 12 ans de cela. J’ai ensuite élargi mon spectre à la tech plus largement, dans une petite boîte appelée Microsoft. J'ai enfin dirigé la communication d'un espoir français du domaine, Shadow. Je suis aujourd'hui un consultant indépendant, et visiblement depuis peu, l'humble auteur d'une newsletter sur la tech !
N'hésitez pas à vous connecter avec moi sur d'autres réseaux.
(mais pas Twitter, ou X, peu importe le nom que ce réseau des enfers a désormais, ça non).
